Organisé par les acteurs du secteur cajou au Mali en collaboration avec l’Alliance pour le Cajou Africain (ACA), le Forum du Cajou Sahélien (FOCAS), nouveau concept événementiel sur la filière cajou dans la sous-région ouest-africaine, était à sa deuxième édition du 5 au 7 Août 2019 à Bamako au MALI. L'objet de cette conférence est de favoriser le partage et la concertation concourant à l’amélioration de la compétitivité de la chaîne de valeur anacarde dans les pays sahéliens.
Divers acteurs des secteurs public et privé de l'industrie du cajou du Bénin, du Burkina-Faso, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée Bisseau, du Ghana, du Mali et du Sénégal, ainsi que des Partenaires Techniques et Financiers (PTF), ONGs de la sous-région ouest-africaine dont TechnoServe qui met en œuvre le projet BeninCajù financé par le département de l’Agriculture des Etats Unis (USDA) étaient participants à cette édition qui a débattu du thème : "Amélioration de la compétitivité de la chaîne de valeur anacarde dans les pays sahéliens". Creuset de partage entre acteurs du secteur cajou, l'édition 2019 du FOCAS a été majoritairement meublée par des panels de discussions relatifs à des sous-thèmes clés notamment: * l'évolution de la production d' anacarde dans la région sahélienne: état des lieux, potentiel et tendances de marché; * l’importance du KOR (mesure de la qualité des noix de cajou) pour la commercialisation; * Opportunités économiques de la transformation locale d’anacarde : comment rendre la transformation plus compétitive au Sahel: ajouter de la valeur dans la filière anacarde à l’exemple de l’industrie malienne; * Comment organiser le dialogue privé-public, créer un cadre commun pour la bonne gouvernance du secteur, et mettre en place un système de régulation de la filière anacarde; Tous ces sous-thèmes ont été développés avec pour boussole un benchmarking des expériences du Mali, du Burkina-Faso, de la Guinée-Bissau et de la Côte d'Ivoire. Exposition de produits dérivés et visite d'une grande plantation d'anacardiers ont également été des étapes clés du FOCAS 2019. En effet, cette visite terrain a permis aux participants de constater les exploits de Tidjiane Traoré, ancien migrant devenu un exemple de réussite dans l’anacarde:
A l’initiative de la délégation béninoise, un side-meeting s'est tenue après la clôture officielle du FOCAS. Elle a réuni la délégation béninoise, celle d’ACA, du Burkina, du Mali, et de la Guinée-Bissau pour un brainstorming sur la nécessité d’aider les pays ne disposant pas encore d’un comité inter-profession à en disposer. Au terme de la mission de BeninCajù à cette conférence, il est attendu comme résultat que les bases de connaissances des acteurs du secteur de l’anacardier au Bénin soient renforcées avec une opportunité d’échanges d’expériences pour l’amélioration des politiques et actions de développement de cette chaîne de valeurs au Bénin. Le RDV est pris pour l'édition 2020 du FOCAS en Guinée-Bissau.
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Jeune dame de 39 ans, Valentine s’exerce au métier de pépiniériste depuis presque vingt (20) ans dans la commune de Djidja (149 km de Cotonou). Déscolarisée en classe de CM2, elle a très tôt commencé à suivre sa mère, ouvrière greffeuse pour le compte de l’ONAB (Office National du Bois).
Elle a d’abord travaillé en coopérative avec d’autres femmes pour le compte du PAGEFCOM (Projet d'Appui à la Gestion des Forêts Communales) avant de s’installer à son propre compte à partir de 2009. Son entreprise emploie douze (12) agents occasionnels et deux (02) permanents. Elle est spécialisée dans la pépinière de diverses essences forestières dont l’anacardier. Sa production ces trois dernières années se présente comme suit : 2017 : 39.000 plants dont 12.000 d’anacardiers 2018 : 39.500 plants dont 20.000 d’anacardiers 2019 : 25.000 plants dont 10.000 d’anacardiers (production toujours en cours) ''Les multiples formations de BeninCajù sur les techniques de greffage ainsi que le suivi régulier et constant des Conseillers Agricoles m'ont énormément aidée à améliorer ma production tant en quantité qu'en qualité. Je suis capable de reproduire ces formations à d'autres personnes dont ma fille que je souhaite vivement, sera intéressée à l'activité après ses études. D'ici fin 2019 et 2020, les plants d'anacardiers atteindront assurément 50000 plants." Valentine BADA. Le domaine de sa pépinière lui a été donné par un oncle maternel. Ce don a été formalisé par un acte de donation qui sécurise la propriété. Les revenus de son activité lui ont permis de construire une maison mise en location et d’acquérir deux terrains non bâtis. Son désir est de voir sa fille aujourd’hui en classe de troisième devenir aussi pépiniériste. Unique commune au Bénin à avoir proposé une alternative à la difficulté d’accès des femmes aux terres productives, la commune de Kouandé (près de 600 km de Cotonou au nord du Bénin), actuellement dirigée par le Maire Abassi MOUSSA a facilité l’accès des femmes productrices d’anacardiers à la terre par l’une des options du faire valoir indirect : la concession telle que prévue à l’article 07 de la loi n° 2017-15 modifiant et complétant la loi n° 2013-01 du 14 août 2013 portant code foncier et domanial en République du Bénin.
En effet, contre redevance de dix mille francs (10.000) Fcfa par an et par hectare, des dizaines d’hectares de plantations domaniales d’anacardiers ont été cédées à des groupements de femmes à Kouandé centre, Birni et Macro. Cette initiative a permis de faire passer le taux de participation des femmes au sein de l’URCPA (Union régionale des coopératives productrices d'anacarde) Atacora/ Donga de 07,39% en 2017 à 13, 34 % en 2018. ''Nous sommes très honorés que BeninCajù mettent notre commune sous les feux des projecteurs en choisissant notre localité pour ce grand événement de la valorisation des femmes dans la filière cajou. Nous encourageons vivement les autres communes du Bénin à nous emboîter le pas! Il y va du développement de notre économie.'' Abassi MOUSSA. Dans la même veine, Abou-Bakary GOMINA, Maire de la commune de Bassila (372 Km de Cotonou) s'est également illustré en tant que Maire de l'unique commune du Bénin ayant pris l’initiative de vulgarisation des plantations d’anacardiers en contractant la fourniture des plants avec un groupement de femmes pépiniéristes. Le groupement Tchoukoulè a ainsi reçu une commande de 50000 plants d’anacardiers en 2017. Ces plants ont été gracieusement distribués par la Mairie de Bassila aux populations désireuses de planter, prioritairement les femmes. La mairie a de même, assuré la construction de magasins de stockage et d’unités artisanales de transformation de noix de cajou au profit des groupements de femmes productrices et transformatrices de cajou de la commune. Elle s’investit en outre dans les sensibilisations, motivation et mobilisation des femmes autour des activités des chaînes de valeur cajou. "Lorsque les efforts fournis sont reconnus, on ne peut que se sentir fiers! Nous remercions BeninCajù pour cette distinction et exhortons les femmes à se battre pour obtenir leur place dans tous les maillons de la production. Elles ont notre soutien et notre engagement.'' Abou-Bakary GOMINA. Les deux Autorités municipales ont été distinguées par BeninCajù au cours d'un événement de haute facture organisé par TechnoServe avec le soutien de l'ATDA4 à Kouandé le 04 Juillet 2019 pour célébrer les meilleures pratiques genre dans la production (mairies) et les meilleurs exploits en la matière (travail des femmes). Suivez dans cette vidéo, le Maire de Bassila! RICHARDE ASSOGBA, presidente du groupement deS femmes pre-collectrices de noix ET POMME de cajou7/8/2019 Richarde, jeune trentenaire vivant dans la commune de Bantè située à 287 km de Cotonou au Centre du Bénin, y est la Présidente du groupement des femmes ramasseuses et pré-collectrices de noix et pomme de cajou.
Le travail des femmes dans la chaîne de valeur anacarde est remarquable dans les activités de récolte et post –récolte. Cependant, ce travail est très peu valorisé. Depuis 2013, dans cette commune, des femmes constituées en groupements se sont illustrées dans les prestations de service de ramassage, séchage, ensachage et pré-collecte des noix et pomme de cajou. ''BeninCajù nous a formées aux nouvelles techniques de ramassage des noix et pommes, ce qui nous conforte dans notre activité de prestations de services en contrepartie d'une rémunération en nature et en espèces. Nous formons ainsi d’autres femmes sur ces techniques dans diverses localités. Grâce à l'apport de BeninCajù en matériels (balances, sacs de jute), nous travaillons mieux et plus efficacement.'' Membres actifs de l’URCPA (Union Régionale des Producteurs d'Anacarde) Zou-Collines, ces groupements ont acquis grâce au soutien de différents bailleurs des magasins de stockage. Détentrice du record de la plus grande plantation d’anacardiers appartenant à une femme au Bénin, Ranti est fière de ses 33 hectares de plants d’anacardiers mis en terre en 1996 dans la commune de Dassa à 201 km de Cotonou au Centre du Bénin.
Elle a acquis, grâce au bénéfice de son commerce (sacs de riz), un domaine de 45 hectares de superficie sécurisé par un titre foncier. Outre l’anacardier elle a planté six (06) hectares de teck et 05 hectares de semences de maïs. Devenir planteuse d’anacardier était son rêve et sa manière de s’assurer une retraite fructueuse, n’ayant pas eu la chance d’être scolarisée. Réaliser cette plantation et en tirer des revenus a été pour Ranti la meilleure manière de prendre sa revanche sur la vie car, la soixantaine révolue aujourd’hui, elle en tire des subsides pour sa retraite. Les onze premières années, son entreprise agricole a été prospère. Mais malgré les difficultés dues à la baisse et à l’instabilité des prix, la promotrice reste stoïque en soutenant qu'avoir une plantation est le meilleur investissement qui vaille. ''BeninCajù m'a apporté un soutien de taille avec le coaching, le suivi-conseils, les formations sur les meilleures pratiques de production, des bons d'achats de plants d'anacardiers et a mis les projecteurs sur mon travail en m'honorant au cours d'un grand événement...'' Son leadership lui a permis de sensibiliser et d’inciter à devenir planteuse d’anacardiers, plus de six cent (600) femmes réparties au sein de treize groupements féminins dans les communes de Dassa, Glazoué et Savalou. Rare femme de son ethnie (peulh) au sein de laquelle la transformation agroalimentaire n’est pas du tout l’apanage des femmes, Sanko, la quarantaine, bouscule les habitudes et se positionne dans la valorisation de la pomme de cajou dans la commune de Tchaourou/Tchatchou–Boukouséra, à 359 Km de Cotonou au nord du Bénin.
Depuis six (06) ans, avec une dizaine de femmes au sein de la coopérative Waduheheba qui signifie « on récolte le fruit de son travail » en langue peulh, elle parcourt les plantations d’’anacardiers pour récupérer la pomme, massivement jetée et en faire du jus. Elle a ainsi découvert le trésor caché dans le cajou. Elle est la présidente de cette association de femmes et également membre du Groupement d'intérêt économique GIE Sweet Bénin soutenu par BeninCajù. Grâce à son activité, les producteurs ont trouvé en la pomme une source de revenus et la vendent aujourd’hui à 25 francs cfa le Kg. ''Le précieux soutien de BeninCajù en termes d'équipements de transformation m'a permis d'accroître ma production de jus de pomme cajou, passant de 8000 bouteilles en 2017 à 17000 bouteilles en 2019. J'en suis très fière et très encouragée surtout que BeninCajù et BeniBiz m'ont honorée avec un prix et un tableau d'honneur pour la valorisation de mon travail dans la filière cajou, et ce, devant la population de Kouandé. Quel honneur! Merci à TechnoServe! Je me projette à plus de 30000 bouteilles en 2021." Titulaire d’un master en développement local et décentralisation, Adélaïde, brave femme âgée de 47 ans s’est lancée dans l’entrepreneuriat féminin il y a 11 ans à Dassa, commune située à 201 km de Cotonou. Elle dirige une coopérative de 17 membres. Son unité de transformation de pomme cajou et divers autres fruits emploie 8 agents permanents majoritairement des femmes et 15 Agents occasionnels.
AGBARA OLUWA qui signifie « la puissance divine » en langue Yorouba, est la dénomination de son Etablissement, première coopérative au Bénin à valoriser la pomme cajou. La production de cette unité pour les trois dernières années se présente comme suit : 2017 : 500.000 bouteilles de jus dont 12500 de pomme cajou; 2018 :700.000 bouteilles dont 23412 de Pomme cajou; 2019 : production en cours et 27200 bouteilles de pomme cajou. Adélaïde LAOUROU fut la première présidente du GIE (Groupement d'intérêt économique) SWEET BENIN impulsé par BeninCajù. ''Avec les formations techniques et l'appui de BeninCajù en matière de transformation de pomme cajou et de leadership, notre production de jus de pomme cajou s'est accrue de 14700 bouteilles soit 200% en 2 ans (2017-2019). Nous ambitionnons atteindre les 50000 bouteilles d'ici à 2021.'' Adelaïde LAOUROU Son leadership lui a valu d’être élue présidente de l’Union Nationale des Coopératives Transformatrices de Pomme Cajou du Bénin, créée en Mars 2019. Elle a été félicitée et honorée par BeninCajù, lors de l'événement sur ''la performance du genre dans les chaînes de valeurs agricoles et l'entrepreneuriat féminin'' organisé à Kouandé le 04 Juillet 2019. Pionnière de la valorisation de la pomme cajou au Bénin, Adélaïde parcourt les pays de la sous- région ouest africaine en tant que Consultante Qualité de la valorisation du cajou et ses dérivés. Diplômée du Lycée agricole cycle 2 de Sékou, option production animale promotion 2016, Bérénice DAKOVO, jeune dame âgée de 25 ans s’est, sous le coaching de son époux, convertie à la production végétale notamment la production de plantules d’anacardiers greffés dans la commune du Zou à Abomey (133 Km de Cotonou). Avec l'appui de BeninCajù (formations sur les techniques de production, greffage, bonnes pratiques- formation sur le leadership), sa production ces dernières années a connu une ascension fulgurante passant de 4 500 plants en 2017 à 12 000 plants en 2018 et 30 000 plants en 2019, suscitant l’admiration de ses paires pépiniéristes. ''BeninCajù est pour moi, un réel booster car, très rapidement, j'ai atteint ce niveau de réalisation. J'en suis très fière et davantage motivée. Notre vie a totalement changé et nous avons de grandes ambitions pour notre petite famille. Grâce à mes revenus de la campagne 2018, j'ai acquis un domaine plus grand pour l’extension de ma pépinière.", Bérénice DAKOVO. Son dynamisme lui a valu son élection en tant que Trésorière de la Coopérative des Producteurs d’anacardiers greffés (CoPAG) ZOU- COLLINES et Secrétaire générale de la FeNaPAC_BENIN. Cette pépiniériste est l’une des trois (3) femmes figurant sur la liste des quarante pépiniéristes sélectionnés pour bénéficier du programme de professionnalisation du gouvernement. Bérénice DAKOVO démontre une avidité et une disponibilité à acquérir du savoir pour renforcer ses compétences en matière de pépinière d’anacardier greffés. Suivez cette vidéo pour mieux découvrir son histoire de succès et son exhortation des jeunes femmes à intégrer le secteur très rentable de la production de l'anacarde. Pépinière de Bérénice à Abomey Juin 2019
Premier groupement féminin mis en place dans la commune de Bassila, Baka-Baka (372 km de Cotonou au nord du Bénin) en 1985, « Tchoukoulè » qui signifie « avoir la volonté de faire » en langue locale Ani, est le seul groupement de femmes spécialisé dans les pépinières. Elles y font dix –sept (17) membres et se sont spécialisées dans les pépinières de plants d’anacardiers en 2013 avec une production de quinze (15 000) plants. La production des plants y est soumise à la conclusion de contrats de prestation avec le demandeur.
Grâce au volet production du projet BeninCajù exécuté en partenariat avec l’ONG Catholic Relief Services (CRS), ces femmes productrices ont bénéficié de plusieurs appuis techniques (formations) et matériels pour améliorer et augmenter leur rendement. ‘’Avec BeninCajù, notre production s’est accrue à 50 000 plants en 2018, renforcée par un contrat en cours sur une commande de 70 000 plants de diverses essences forestières par la Mairie de Bassila. A cette allure, si nous redoublons d'efforts, nous atteindrons une production de 100 000 plants d'ici à 2019-2020’’, Mme Dahana ADAM GOMON, Présidente du groupement. Le système de gouvernance de « Tchoukoulè » est transparent et solide avec une rotation au poste de dirigeante du groupe. Le leadership de la présidente du groupement lui a valu son élection au poste de Trésorière générale de la Coopérative des Pépiniéristes d’Anacardiers Greffés (CoPAG) de l’Atacora/Donga et au même poste au sein de la Fédération Nationale des Pépiniéristes d’Anacardiers Certifiés du Bénin (FeNaPAC_BENIN) portée sur les fonts baptismaux en Avril 2019 avec le soutien de BeninCajù, de l’ATDA4 (Agence Territoriale de Développement Agricole) et de la FENAPAB (Fédération Nationale des Producteurs d’Anacardes du Bénin). Les activités du groupement sont financées par une caisse d’épargne et de crédit auto gérée propre au groupe. Le groupement Tchoukoulè se consacre actuellement à la formation des jeunes sur les pépinières des espèces forestières en voie de disparition telles que l’Iroko, le Panta desma, le Kaya, le Ceiba etc... L’Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA4), avec l’appui de BeninCajù et de la Fédération Nationale des Producteurs d’Anacardes du BENIN (FENAPAB) renforce le dispositif organisationnel des pépiniéristes de plantules greffées d’anacardier certifiés pour une meilleure performance de la filière anacarde. Le 04 Juillet 2019 à Kouandé (ville du nord Bénin, située à plus de 700 km de la capitale, le projet BeninCajù a procédé à la remise officielle de matériels de visibilité à la Fédération Nationale des Pépiniéristes d’Anacardiers Certifiés du Bénin (FeNaPAC-Bénin). Dans sa stratégie de renforcement des acteurs de la filière cajou, BéninCajù fournit des assistances techniques aux partenaires du public et du privé afin de promouvoir la production des noix brutes d’anacarde, le développement des chaines de valeurs, et l’amélioration des revenus. Dans le cadre de son partenariat avec l’ATDA 4 et la FENAPAB, TechnoServe a établi un plan d’actions pour soutenir les pépiniéristes en vue accroître leur capacité de production et de distribution des plantules greffées de l`anacardier sur des bases d’efficacité et de durabilité qui favorisent de meilleures performances de la filière anacarde. Cet accord tripartite prévoit entre autres axes d’intervention, un appui au réseautage des pépiniéristes du Bénin. Le processus de structuration des pépiniéristes a démarré par un atelier en juillet 2018 qui a permis de définir les formes juridiques d’organisation de cette famille d’acteurs. Ce processus s’est poursuivi avec l’appui à l’organisation des Assemblées Générales Constitutives et la mise en place de 4 Coopératives de Pépiniéristes d’Anacardiers Greffés Certifiés dans les départements de l’Atacora-Donga, du Borgou-Alibori, du Zou-Collines, et de l’Ouémé-Plateau. Ces coopératives régionales ont choisi l’option de se fédérer au niveau national, en un Groupement d’Intérêt Economique (GIE) à travers la Fédération Nationale des Pépiniéristes d’Anacardier Certifiés (FeNaPAC-Bénin) portée sur les fonts baptismaux le 16 Avril 2019 à Bohicon. La FeNaPAC_Bénin est doté d'un bureau dirigeant de 5 membres avec pour Président M. Noël CHABI-YABI, Pépiniériste à Parakou. L’objectif général de la FeNaPAC_Bénin est d’apporter à ses membres affiliés une assistance technique, matérielle et financière pour la production des plants ; la mise en marché collective des produits issus de leurs activités ; la représentation et la défense de leurs intérêts au sein des cadres de concertation anacarde. A la suite de cette Assemblée générale constitutive et dans le respect de son plan d’appui institutionnel, BeninCajù a, au cours d’une cérémonie fort simple et empreinte de solennité, qui s’est tenue le 04 Juillet 2019 à Kouandé, mis à la disposition de la FeNaPAC, une charte graphique afin d’assurer de meilleures conditions de visibilité des acteurs à travers une identité visuelle, un des éléments de base de leur communication en vue d’asseoir un cadre de dialogue fécond pour l’épanouissement de leurs activités. Afin de parfaire son appui à leur volet communicationnel, BeninCajù s’est proposé de compléter cette charte graphique par un package de matériels de visibilité à savoir : des Kakemonos, des bâches, des flyers, des papiers en-tête conçus au logo de la Fédération. A l’issue de cette Cérémonie, la FeNaPAC-Benin , très fière de produire dans la filière anacarde, s’est réjouie de ce soutien d’importance de l’ONG TechnoServe. Dans une vision de travailler pour une véritable accélération et intégration de la filière cajou au Bénin, l’appui institutionnel constitue l’un des principaux axes d’intervention de BeninCajù. Quelques images sur les temps forts de ces activités
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AUTEURE
Raïssa PRUDENCIO, Communications Manager TechnoServe Bénin Archives
Avril 2022
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