Quand on demande à Mélanie comment elle est passée d’enseignante vacataire de mathématiques des collèges à superviseure de section à Fludor, elle répond avec un large sourire que la transition n’a pas été difficile.Femme au foyer et mère de deux enfants, Mélanie travaille à Fludor depuis maintenant trois ans. Elle fait partie des trois premiers employés de l’unité. Avec le revenu de son travail à Fludor, Mélanie participe aux charges de sa petite famille, subvient à ses propres besoins et aide aussi certains de ses frères et sœurs. Pour elle, le changement social a été radical ! Car, enseignante vacataire de mathématiques, Mélanie devrait faire face à plusieurs inconnus dont l’incertitude d’avoir un contrat pendant l’année scolaire, l’absence de revenus pendant les congés et les vacances scolaires.
Aujourd’hui, elle travaille dans un environnement professionnel sécurisé. Dans son poste de superviseure de section à Fludor, Mélanie est la responsable de près de deux cent femmes qui, comme elle, ont un revenu régulier. Les jours de paie à Fludor, c’est un grand marché de circonstance qui s’anime aux abords de l’usine à Cana, confie Mélanie. C’est l’occasion privilégiée pour les ouvrières de s’approvisionner non seulement en vivres mais aussi en divers produits ! Pour Mélanie, au-delà du fruit et de la noix, le cajou assure surtout une fonction sociale car étant source d’emplois et permettant à des centaines de femmes et de jeunes d’avoir des revenus réguliers et décents. Regardez le témoignage de Mélanie
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AUTEUR
Raïssa PRUDENCIO, Communications Manager TechnoServe Bénin Archives
Février 2021
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